Il y a précisément un an, je me réveillais pour la première fois dans tes bras. Tu étais venu me chercher la veille jusqu'à la gare, avec ce si grand sourire qui me charme encore. Je n'osais pas vraiment te regarder, ne sachant pas trop ce que je faisais là. À trainer ma petite valise … Lire la suite Le Destin, paraît-il.
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Passion patiente.
Voilà plusieurs mois déjà que tu m'aimes, et autant de temps que je m'en étonne. On m'a affublée de si mauvais termes, de si méchants sentiments ; si bien que je n'espérais plus grands rêves pour ma pomme. Mais tu as choisis de m'aimer. Inlassablement. Au lieu de "fragile", tu me dis "extraordinaire". Plutôt que … Lire la suite Passion patiente.
S’interdire le bonheur.
Après les viols, j'étais détruite. Sans confiance en moi, mais beaucoup trop en les autres. Je croyais que chacun était forcément plus gentil. Que ce qu'on m'avait fait était mérité. Je pensais que la dépression était ma faute. Qu'elle était là dans ma tête, comme l'eau est à la mer. Je me trouvais faible. Nulle. … Lire la suite S’interdire le bonheur.
Tomber amoureux, c’est écrire un roman.
Ça faisait longtemps. Deux, quatre ans ? Mais je crois avoir envie d'un Autre.C'est chiant. Ça empêche de dormir. Ça fait penser qu'à lui. Ça fait écrire "penser qu'à lui". J'aime pas."Est-ce aimer ou être aimé, qui te manque ? Tentes-tu juste d'oublier l'ancien ?" Petite voix se demande et n'en sait rien. Aimer est … Lire la suite Tomber amoureux, c’est écrire un roman.
Il est dur de se regarder
Il est dur de se regarder. Compter les nouveaux traits de fatigue de l'année, ou les derniers cheveux qui restent. Ceux dans la main, ceux sur la tête. Voir se dessiner la ride du lion, pour des gosses que tu n'auras pourtant pas. Parce qu'il y a des gens comme lui sur Terre, et des … Lire la suite Il est dur de se regarder
À ce Garçon sans Père
Hello. Comment vas-tu ? C'est un dimanche particulier, où sans doute le manque et cette ambiance de fête te font du mal particulier aussi. J'espère que ce message ne sera pas trop déconvenu. Je ne peux m'empêcher d'écrire à ceux qui peut-être vivent avec peine les jours heureux. Tu sais, mon vieux papa aussi a … Lire la suite À ce Garçon sans Père
Changer de culotte.
2018. Putain, il t’en a fallu du temps, pour écrire cette phrase. Il t’aura fallu 2958 scrolls de contenu inutile, 43 saisons bingewatchées, 768 euros de boulimie, 39 jours pour tout ingurgiter, une trentaine de moucherons au plafond, 3 flaques de pisse de chat sur le matelas, une tentative suicide et quelques boutons moches sur … Lire la suite Changer de culotte.
Puis tu rentres chez toi
2018. Souvent je marche sur des lignes. Celles peintes sur le goudron des rues, ou les imaginaires dans les couloirs et trottoirs gris. Les gens doivent penser que c’est pour mieux dandiner du cul, mais j’crois que c’est plus pour la satisfaction ludique de pouvoir contrôler un peu mon chemin. L’illusion d’aller quelque part. Un … Lire la suite Puis tu rentres chez toi
Les mots pour t’inventer
2018. On m'a dit d'en parler. De s'asseoir en face d'un inconnu, lui dire "bonjour" et déballer toute une vie. On m'avait dit aussi que ce serait facile, que c'était la meilleure décision à prendre. Qu'on en chiale un coup, puis que le reste continue. Qu'y penser encore après, c'est juste ridicule. On m'a dit … Lire la suite Les mots pour t’inventer
On voudrait s’y croire…
2018. "tiens c'est marrant comme déco, on se croirait en Orient !" Marrant, marrant... Une tapisserie d'Esfahan au mur, ô Esfahan Nesf-e Jahān, ô Esfahan, moitié du monde! Ganesh, Buddha et belles divinités indiennes, bricoles de Chine et Thaïlande qui traînent, la main de Fatima et l'oeil bleu à l'entrée, motifs du paon au sol … Lire la suite On voudrait s’y croire…